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L'actu Verte
29 janvier 2010

Climat : Obama saute le 31 janvier, pas la Chine

     
              

Logo Cop15 Copenhague  A Copenhague le vague «accord» finalement signé stipulait que les Etats avaient jusqu'au 31 janvier pour signifier à l'ONU, dans le cadre de la Convention Climat, leurs objectifs volontaires d'émissions de gaz à effet de serre.

Yvo de Boer, qui coiffe le Secrétariat climat des Nations unies,et doit collecter les prises de position écrites sur l’Accord de Copenhague et les informations destinées à être inscrites dans les annexes du texte, vient de déclarer que cette date n'était en réalité pas une limite réelle. Mais une date «flexible». «Si on rate l’échéance, on peut toujours manifester son soutien à l’accord après», a-t-il dit, jugeant que les annexes du document étaient appelées à consigner objectifs chiffrés du Nord et actions du Sud, «au fur et à mesure» de leur adoption.

Cette déclaration s'explique en particulier par l'impossibilité dans laquelle se trouvent les Etats-Unis pour respecter cette date. Comme vient de le souligner Obama dans son discours sur l'état de l'Union du 27 janvier le Congrès américain n'a toujours pas voté la loi (pourtant avec un objectif très modeste) qui donnerait le feu vert à la Maison Blanche.
Si le Président
Barack Obama a confirmé sa volonté de voir votée une «législation complète sur l’énergie et le climat», il s'est bien gardé de fixer une échéance. La défaite de son parti dans une élection partielle, qui a conduit les démocrates à perdre leur majorité de 60 voix au Sénat a réduit les chances qu’une législation climatique soit votée en 2010.

Une récente proposition de loi déposée par un groupe de Républicains associés à trois élus Démocrates a montré que l'opposition à la politique climatique souhaitée par Obama s'agite. Le 21 janvier, une sénatrice (Mme Lisa Murkowski - Alaska), a déposé avec 35 autres républicains et trois démocrates conservateurs un texte visant à empêcher l’EPA (Agence fédérale de l’Environnement) de réglementer les émissions de gaz à effet de serre en l’absence de législation.

Cette attitude est à comparer avec la décision annoncée le 25 janvier par la Chine, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud, qui ont constitué un groupe de négociation ibaptisé «BASIC», de se conformer à cette disposition de l’accord. Ils ont rappelé dans un communiqué que «les membres du groupe BASIC avaient déjà annoncé une série de mesures volontaires d’atténuation pour 2020. Les ministres ont exprimé l’intention de transmettre des informations sur leurs mesures volontaires d’atténuation d’ici au 31 janvier 2010 à l’UNFCCC (la Convention cliimat de l'ONU)».

De son côté, le Japon a adressé le 26 janvier une note au Secrétariat climat de l’ONU dans laquelle il confirme son intention de réduire ses émissions de 25% d’ici à 2020 par rapport au niveau atteint en 1990. Il rappelle toutefois les conditions mises à son engagement définitif : une «participation» effective de tous les grands pays du Nord et du Sud à un nouvel accord international avec des objectifs chiffrés «ambitieux» pour chacun d’entre eux.

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